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224 éléments trouvés pour «  »

  • Tunisie-Virée dans le Djebel Matmata

    Ci-dessous, Toujane à 25 km de Matmata et 35 km de Médanine - Les habitants de ce village berbère, fondé par les Berbères au 12è siècle, sont des agriculteurs qui vivent, entre autres, de l'élevage des moutons, de la confection de tapis et des cultures de l'olive et de la figue. Hors du temps On y va que très peu ans cette région montagneuse du sud-est tunisien, où les habitants ont su développer, au fil du temps, des techniques capable de résister à une chaleur sans pitié. Les paysages lunaires sont absolument spectaculaires et s'étendent sur quelque 200 km à partir du massif de Matmata jusqu'en Libye, où elle prend le nom de Djebel Dahar. Autour du village de Toujane, entre autres, on peut faire de très jolies randonnées soit en suivant les sentiers de bergers ou en grimpant au ksar, en haut de la montagne On peut aussi se perdre dans les ruelles du village, découvrir des maisons troglodytes et des moulins à huile traditionnel. Pourquoi pas en automne participer à la récolte et la presse des olives...

  • Tunisie - Thuburbo Majus

    À une soixantaine de kilomètres au sud-est de Tunis, les vestiges de l’ancienne cité romaine de Thuburbo Majus, dont l’histoire remonte à l’ère prépunique, « mérite le détour ». Dans cette cité dressée au coeur de la campagne, abandonnée depuis la fin du VII e siècle, étaient célébrés des dieux que l'on croyait protecteur protecteur. Sur le forum, le capitole, dont subsiste le podium et la colonnade, était consacré à Jupiter, Junon et Minreve. Un site si beau qu'il donne la chair de poule surtout lorsque le tonnerre gronde au loin.

  • Tunisie - L'olivier de Segermès

    Cet olivier qui veille sur le domaine de Segermès est âgé de 250 ans L’or vert de Segermès « Segermès tient son nom de l’antique ville romaine sur laquelle nous avons construit cette jolie structure en 2015 », explique l’oléiculteur en désignant les vestiges d’une église byzantine. « Les oliviers poussent depuis 1500 ans. Les Romains, les Byzantins et autres civilisations ont récolté, broyé et pressé les olives bien avant nous. » Mounir Boussetta cultive deux variétés d’olives, la chemlali et la chetoui, et l’huile sauvage, résultat du jus du fruit de l’oléastre — un arbre originaire d’Afrique du Nord qui pousse à l’état naturel grâce aux pépins digérés et disséminés çà et là par les oiseaux. Une visite de l’élégant domaine nous enseigne que, pour donner une huile d’olive de bonne qualité (vierge ou extra-vierge), les olives doivent être pressées dans les heures qui suivent la récolte, et le malaxage se fait à froid, entre 25 et 28 °C, et rapidement. « Mon but est de produire un fruité vert, issu de la récolte d’olives en tout début de saison. Ce choix diminue ma quantité d’huile d’olive, mais me garantit en contrepartie une huile d’exception. Je cherche à produire de la qualité, non de la quantité. » Mounir Boussetta a produit, cette année, 50 tonnes d’huile d’olive certifiée bio, qu’il souhaite vendre aux États-Unis en petites bouteilles de 250 ml. Des huiles avec une note parfois fruitée verte ou subtile, parfois amère contribuant à l’équilibre, ou piquante…

  • France - Une grande randonnée royale

    Le sentier GR3 suit la vallée de la Loire sur 1243 km. Nous avons parcouru le tronçon entre Cunault et Le Thoureil (17 km). Le temps d’en revenir avec des surprises plein le carnet. La France compte plus de 180 000 km de sentiers pédestres qui sillonnent le pays telle une immense toile d’araignée. Il y a la grande randonnée de pays (GRP) pour découvrir une région en quelques jours, la promenade et randonnée (PR) proposant des balades de quelques heures, et la grande randonnée (GR) qui traverse le pays en plusieurs semaines. Le premier fut le GR3. Il est né en 1947 entre Orléans et Beaugency. D’une longueur de 28 km, il en atteignait quelque 1000 trente ans plus tard. Il suit le cours de la Loire… dans la mesure du possible. Car, réputé fantaisiste, le fleuve change sans cesse d’orientation, de débit et de lit. Le GR3 l’imite, s’en écartant parfois pour le dominer. L’église Notre-Dame-de-Cunault, chef-d’oeuvre de l’art romain, est notre point de départ. L’église en pierre de tuffeau rappelle que ce tuf calcaire a été utilisé dans la région dès le XIIe siècle, pour la construction des maisons, des églises et des châteaux. Les sculpteurs en appréciaient la tendreté. La route grimpe jusqu’à Gennes, charmant village au-dessus de la Loire. Nous accédons à l’église romane de Saint-Eusèbe par un sentier. Au pied de l’église, un mémorial perpétue le souvenir des combats de 1940 livrés par les élèves officiers de l’École de cavalerie de Saumur pour retarder le passage de la Loire par l’armée allemande. En descendant vers Le Thoureil, nous apercevons sur la Loire une toue cabanée équipée d’une voile carrée. Autrefois, les mariniers qui descendaient le fleuve dans leur gabare à fond plat chargée de vin, de blé, de laine et de charbon, ne remontaient pas leur bateau. Arrivés à Nantes, ils le vendaient et refaisaient le fleuve à pied. C’est ce sentier de Loire qui est devenu le GR 3.

  • Soupe de poisson et de fruits de mer

    La recette de Signé Toqué, concocté via le web par le chef québécois Normand Laprise et son sous-chef François. Une recette inspirée d'un voyage aux îles Cayman, en janvier dernier dans le cadre du Cayman Cookout 2020. Une plongée en apnée a soufflé l'idée au chef! L'événement organisé en ligne par https://www.visitcaymanislands.com/en-ca/ a eu lieu lundi le 14 décembre 2020 à 17h00. Nous étions plusieurs intéressés à participer à cette démonstration culinaire virtuelle, menée par Normand Laprise, chef principal et co-propriétaire des restaurants montréalais Toqué!, Beau Mont, Brasserie T! et Burger T!. Une démonstration virtuelle avec odeurs Wow! Chaque participant recevait dans la journée les ingrédients nécessaires à la confection de cette soupe: un homard de 450 g cuit entier à la vapeur, 1 pièce de thon Bluefin, 4 unités de pétoncles, 4 unités de bourgots cuits et nettoyés. Aussi quelques pommes de terre ratte, 1 petit oignon, 1 poireau, 2 tomates moyennes, 1 carotte, 100 g de beurre et 60 ml d'huile d'olive, de l'ail, 1 branche de thym, 1 branche de romarin, du sel de mer de Cayman... Et une magnifique cocotte signée Emile Henry pour cuire la soupe. Très classe! À chacun sa présentation Voici la recette ainsi que mon résultat final, la présentation en ligne étant un peu différente.

  • Club Med alpin français: trois coups de coeur

    1. Peisey-Vallendry - très famille Sous le ciel bleu ou gris, mais toujours joli, des pics tapissés de blanc ondulent à perte de vue. Du sommet de l'AIguille rouge, à 3226, on en prend plein les yeux. À gauche les dentelles de crête de la chaine du Beaufortin. À droite, celles du massif du Mont-Blanc, derrière le mont Pourri. Bienvenue au Club Med Peisey-Vallendry pour un séjour actif, gourmand, douillet, folichon et à grands spectacles Ce Club Med est une bonne adresse. Avant tout axé sur les sports d’hiver, le quatre-tridents famille ouvre également ses portes en juillet et août et inclut dans son forfait une école de randonnées pédestres réparties selon quatre niveaux de difficulté, et une école de VTT (vélo tout-terrain). L’accès aux remontées mécaniques est compris. Excellente gastronomie. Nous sommes au pays du beaufort ici. Et n'est pas beaufort qui veut!. Reconnu «appellation d'origine contrôlé» depuis 1968, le «prince des gruyères» doit respecter un lourd cahier des charges. De la production de l'herbe à la sortie du fromage des caves d'affinage. 2. Val Thorens - plus haut domaine skiable d'Europe, Imaginé un Club Med bellement architecturé au coeur d'un cirque naturel dominé par six glaciers, à 2300 mètres d'altitude. Là où le jour on s'éclate en sports de glisse sur les 600 kilomètres de pistes qui rainurent le plus haut domaine skiable d'Europe; ou en raquettes, au-dessus des nuages, à la découverte du patrimoine montagnard. Ou encore à loisir au village quatre tridents, guidé ou non par des G.O fantaisistes. Là où le soir on se la coule douce au spa, au bar, en grimpant les murs ou en dégustant une cuisine savoureuse. Et où la nuit on frôle les glaciers en randonnée aux flambeaux sous une pléiade d'étoiles. Pas loin du septième ciel! Seul hic pour certains, pas de club enfant. 3. Les Arcs Panorama - l'un des derniers-nés des Club Med alpins français Les Arcs Panorama donne sur l'édénique domaine Paradiski qui comprend également les stations de ski de Peisey-Vallandry et de La Plagne, formant le deuxième plus grand domaine de ski français : plus de 425 km de pistes entre 1200 et 3500 mètres. En gros deux sommets à plus de 3000 m d'altitude, deux glaciers skiables, quelque 35 pistes noires, 66 pistes rouges, 124 pistes bleues, 12 pistes vertes, 153 kilomètres de pisye de fond et ski nordique, trois pistes de luge et skeleton de 1800 m de long, comportant 19 virages à La Plagne. Il faudra des jambes d'acier pour parcourir en une semaine de tiers du territoire Posé sur les pistes de ski des Arcs 1600 quelques centaines de mètres plus bas que les Arcs 2000, ce nouveau fleuron 4 et5 tridents à la montagne offre un service numérique sophistiqué au service des clients, un espace Exclusive Collection doté d'une conciergerie privée et une architecture fidèle à l'histoire architecturale des Arcs et qui s'intègre à l'esprit créatif de cette belle station de Ski. Idéal pour les familles...

  • Le balai martiniquais ou Latannyé balé

    Conçu classiquement avec les palmes du Coccothrinax barbadensis (ou latanier des Caraïbes), un arbre endémique des Petites Antilles (Antigua, Barbade, Barbuda, Guadeloupe, Marie Galante, Martinique, Sainte-Lucie, Trinidad et Tobago...). On l’appelle aussi latanier balai ou balai de la Caraïbe. Le latanier des Caraïbes est une matière première à revaloriser pour relancer la production de divers produits artisanaux, dont ce solide balai. Mon balai maïs à Montréal - malgré ses 4 cordes plastifiées et sa broche d’acier relié à un manche vernis - , n'est pas aussi écolo que le balai latanier martiniquais dont les feuilles de palmes est relié au manche en bois avec de la vraie corde tressée

  • Orgie gastronomique aux îles Cayman

    C'était en janvier 2020. Un voyage de presse gastronomique aux îles Cayman. Et de découverte aussi. Une ile calcaire, petite, plate (géographiquement) et remplie de surprises. Ou plutôt trois îles: Grand Cayman, Cayman Brac, Little Cayman, reconnues pour le concept « farm to table ». Pas vraiment d'agriculture, mais des jardins jusque dans les restaurants. Dieu merci, la musique s'est éteinte autour de la piscine. On peut enfin écouter les bruits de la nature et le piaillement des coqs qui se promènent en toute liberté sur le terrain du Ritz Carlton. Le site est magnifique. Le balcon de ma chambre fait face à la piscine et la mer. C'est donc ici, au Ritz Carlton Grand Cayman qu'a lieu, depuis 13 ans, la rencontre gastronomique annuelle Cayman Cookout. Cette année, COVID oblige, la formule sera réinventée. Les démonstrations culinaires auront lieu de façon virtuelle. Pas d'odeur, mais le plaisir de voir de grands chefs concoctés, via le net, leurs petits plats à saveur des Caymans. Lundi le 14 décembre une première rencontre virtuelle aura lieu en compagnie des chefs Normand Laprise, à Montréal, et Dylan Benoit, à Grand Cayman. Ensemble, nous concocteront un repas des fêtes. Je recevrai tous les ingrédients pour cet événement festif. En attendant voici un aperçu de ce que j'ai vécu, en janvier 2020, en compagnie de chefs de renom. Espérons que nous pourrons revivre «live» ce festival en janvier 2022. On s'y prépare. Jour 1 - mercredi 15 janvier 2020 Petits plats servis à ma chambre, au joli Ritz Carlton - Grand Cayman. Merci Marc Langevin, directeur général du Ritz Grand Cayman, pour cet accueil exceptionnel. J'ai passé une semaine de rêve dans votre hôtel de rêve... Jour 2 - jeudi 16 janvier 2020 - Lunch mexicain avec Agave - Tequila Ocho et ilegal Mezcal Repas concocté par Xavier Salomon, chef exécutif au restaurant Montage Los Cabos - Entrevue avec chef Emeril Lagasse, propriétaire de quelque 11 restaurants : le Emeril's dans le New Orleans’ Warehouse District, le NOLA dans le quartier français, le Emeril's New Orleans Fish House, au MGM Grand Hotel, à Las Vegas, le Emeril’s Delmonico au New Orleans’ historic Garden District, le Emeril’s Orlando à Universal Studios CityWalk et le Delmonico Steakhouse au Venetian Resort, Hotel & Casino à Las Vegas, le Tchoup Chop au Universal Orlando’s Royal Pacific Resort, le Table 10 au The Palazzo à Las Vegas, le Emeril’s Chop au Wind Creek Bethlehem en Pennsylvanie, et Lagasse’s Stadium, au The Palazzo à las Vegas. puis le Burgers And More by Emeril, au Wind Creek Bethlehem le Emeril’s Fish House, à Wind Creek Bethlehem, le Meril - nommé en l'honneur de sa fille, à New Orleans, son quatrième restaurant dans la ville et le Emeril’s Coastal Italian à Miramar Beach, Floride. - Dîner à la Brasserie, sur Cricket Square, à George Town, . Un coup de coeur ♥️ Aux îles Cayman, ce resto serait le pionnier du mouvement «farm-to-table». Beaucoup de produits locaux de l'île au menu. L'établissement concocte son propre miel, ses oeufs biologiques, possède deux bateaux pour la pêche ce qui permet d'apporter au menu des poissons du jour. Un repas dans les serres, entouré de jardins, d'arbres fruitiers et d'une ruche est unique. On peut aussi choisir la chic salle à manger ou le cellier pour un repas excellent accompagné de cocktails maison, de bon vin, de rhum et autres spécialités. Jour 3 - vendredi 17 janvier 2020 - Petit déjeuner au restaurant Seven du Ritz. Un buffet extra! Et repas en bonne compagnie. - Démonstration de la confection d'une méga paëlla sur charbon de bois, orchestrée par le chef espagnol et américain José Andrés. « Parler à vos ingrédients», conseille celui qui est connu pour avoir popularisé les tapas aux États-Unis. Il possède des restaurants à Washington D.C, à Los Angeles, à Las vegas, à South Beach, Orlando, new York et Frisco. Il a créé « World Central Kitchen», une ONG dont le but est de délivrer des repas aux personnes victimes de catastrophes naturelles. très à l'aise en public, il fait parler ses plats. Sa paëlla cuit dans un immense wok sur un feu de bois bien contrôlé Il n'utilise aucun poisson, ou fruits de mer. « Pour la sauvegarde de l'environnement, dit-il. Par contre en parlant des poulets qu'il utilise, il dira «for them, it's like going to the jacuzzi in a bubbling bath». La foule participe et rit de bon coeur, les autres chefs l'admirent. On danse le reggae! - Entrevue avec Normand Laprise Pour Normand Laprise, «voyager et échanger entre collègues est important pour un chef». C'est ainsi, en rencontrant lors d'un événement ses bons amis Eric Rupert et Daniel Boulud, que Normand Laprise, sur invitation des deux chefs de renom, accepte de participer au Cayman Cookout 2020. Et ce ne fut pas trop difficile, le chef principal et copropriétaire des restaurants Toqué! Beau Mont, Brasserie T et Burger T, à Montréal, est un grand adepte de golf et il y a de très beaux terrains aux îles Caymans. Dont un neuf trous - leGolf Club, du Ritz Grand Cayman avec vue magnifique sur la mer, conçu par le designer Greg Norman. Au menu démonstration, soupe froide à la morue, normalement faite avec de la morue fraiche du Québec ou de la Nouvelle Écosse, là où les eaux sont très froides, mais frontière et chaleur des îles obligent, elle sera concocté avec de la morue séchée. La recette en gros: morue, patate, ail, poireau - que l'on trouve à l'année dans les épiceries, lait 2%, huile d'olive, sel et poivre au goût, un peu d'estragon et quelques bégonias pour la décoration... - Souper BBQ pieds nus sur la plage au Royal Palms Beach Club Les chefs invités cuisinent à l'extérieur sur des feux de bois ou de petits poêles au gaz. Steaks, fruits de mer, poulet, calmars, poissons grillés...les chefs rivalisent d'originalité. On mange, on boit, on danse et on assiste à un joli feu d'artifice Jour 4 - Samedi 18 janvier 2020 Excursion en catamaran à Rhum Point pour un Beach Bash gastronomique sur la plage. Le turquoise et l'opaline de la mer, assez agitée aujourd'hui, nous en donne plein la vue. Notre catamaran trace sa route dans le sillage d'écume que laisse le catamaran de devant. Nous débarquons à Rhum Point où les chefs concocterons sous un beau soleil quelques créations culinaires de leur cru.

  • Pas à pas vers un île plus écolo...

    Difficile de déclarer la guerre au plastique? Que oui! Car le plastique est juste PARTOUT. Voici comment quelques femmes martiniquaises s'y sont prises pour sensibiliser les Pierrotins. C'était en novembre 2018 lors d'un voyage d'agrément avec mes deux filles. C'est très simple, ces femmes se sont promenées vêtues d'un costume bardé d'objets en plastique. Inutile de dire qu'elles ont attiré l'attention tant des Pierrotins que des visiteurs de passage dans cette jolie ville surnommée avant 1902 « Le petit Paris des Antilles ». Et elles ont donné des conseils. Puis des trucs qui visaient le zéro déchet. Comme l'achat d'une gourde en inox plutôt que l'achat de bouteilles d'eau, de jus, de boissons gazeuses en plastique, des contenants lavables pour les pique-niques, des sacs réutilisables pour les courses, plus de pailles dans les cocktails... Donc au boulot pour une planète sans plastique.

  • Canard, champignons et pain d'épices

    Un circuit gourmand à se lécher les babines dans les environs de Saint-Jean-de-Matha, dans la MRC de Lanaudière. Heureusement qu'il y a de belles randonnées pédestres dans le coin, question de dépenser quelques calories entre les étapes.

  • Une sculpture bien montréalaise

    La sculpture de l'artiste franco-britannique Raymond Mason, «La foule illuminée, devant la tour BNC, rue Mc Gill College, représente un clin d'oeil à l'humanité et à la diversité dans une ville. On passe devant, mais on en fait rarement le tour. Par contre, elle est l’oeuvre d’art public la plus connue et la plus photographiée de Montréal. Cet oeuvre du sculpteur franco-britannique Raymond Mason s’étire sur 8,60 m de long. Elle est large de 3,20 m et haute de 3,24 m et présente 64 personnages de tous les âges, visages, ethnies et conditions allant de la joie, à la peur, à la douleur. « Les personnages de la La foule illuminée forment une société serrée avec ses couples, ses jeunes, ses vieux, ses rires, ses peurs, ses gens d’affaires, ses fans de sports, ses étudiants, ses différences, ses caractères, sa foule compacte. Un clin d’oeil à l’humanité, avec ces joies et ses tristesses, et à la diversité dans une ville.

  • Version littéraire d'une recette louisianaise de pouding au pain et au chocolat blanc...

    Je prends des cours d'écriture littéraire en compagnie d'Éric Emmanuel-Schmitt. Bien sûr j'ai des devoirs. En voici un dans le cadre du cour de l'écrivant (ce que je suis en tant que journaliste) à l'écrivain, du littéral au littéraire: Il s'agissait donc de transformer le texte littéral d' une recette en texte littéraire. De l'écrivant à l'écrivain...une recette revisitée en mode littéraire Cuit dans un four à 350 degrés, je répands en 45 minutes dans le gîte une odeur de beurre, de crème épaisse, de sucre, de vanille et de chocolat blanc. Depuis quelques années je suis redevenu si irrésistible que je suis de tous les menus des restaurants en Louisiane. Je porte plusieurs noms en fonction de ma souche qui remonte à fort loin dans le temps. On dit que Marcus Gavius Apicius, parlait déjà de moi dans son traité gastronomique, le Coelius Apicius, l’un des premiers manuels d’art culinaire de l’histoire de l’humanité. Je serais aussi un petit cousin éloigné du « Oum Ali » égyptien, du « khumaia» irakien, du « žemlovka » tchèque, du « capirotada » mexicain, du « máglyarakás » hongrois, du « bread pudding » anglais et j’en passe. Tenez, dans le Nord-Pas-de-Calais, où je nourrissais jadis les familles de mineurs dans une cruelle nécessité, on me nommait « pain d’chien ». Et oui, j’ai été longtemps dans la tourmente. J’étais destiné aux pauvres, à une époque où le gaspillage était une calamité et mettre du pain au ramas, un péché. Je suis fricoté avec du pain rassis. Voilà, j’ai trahi le secret. Sept à huit tasses de pain blanc raviront seize personnes. Et c’est à tort que l’on croirait me rendre meilleur en utilisant du pain frais. À défaut de pain sec, taillez le bricheton en cubes que vous ferez sécher la nuit sur une plaque à air libre. À moins de préférer les apposer sur un papier parchemin avant de les loger au four une quinzaine de minutes à 350 degrés, sans leur faire prendre couleur. Renoncer au pain noir, il n’apportera qu’amertume à la douceur. Au temps pas si lointain où je nourrissais les moins bien nantis de ce monde, le pain rassis ne baignait pas dans trois tasses et demi de crème à fouetter, une tasse de lait, une demi-tasse de sucre, deux cuillérées à café de vanille et dix-huit onces de chocolat blanc grossièrement taillé. Un quintette qui aura bouilloté doucement à feu doux avant d’y plonger sept jaunes d’œuf et deux œufs battus que l’on dilue crescendo dans la chaude mixtion, mais nûment dans du lait, une graisse quelconque, et peut-être un édulcorant. Une fois sorti du four, on m’accompagne tantôt de crème glacée ou de crème Chantilly surmontée de cannelle ou de muscade, tantôt de chocolat ou de caramel fondu. Quant au bec fin, il m’arrosera de bon cœur de Bourbon. Voilà pour la petite touche Louisianaise!

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