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  • Martinique - À travers les mornes et les cascades

    On ne pense pas à aller en Martinique pour faire de la randonnée pédestre. Pourtant, à l’image de la France, l’île dispose d’un très beau réseau de sentiers pédestres. Plusieurs itinéraires conduisent en montagne, en forêt tropicale, le long du littoral. Un moyen dynamique d’entrer en relation avec la population et de découvrir l'histoire de l'île. De Saint-Pierre, plus que vingt kilomètres en auto avant d’atteindre le village du Prêcheur. D’un côté, la mer des Caraïbes, de l’autre, la montagne Pelée. À l’anse Céron, la voiture emprunte une route escarpée et sinueuse de trois kilomètres qui monte et descend pour s’enfoncer dans la forêt touffue. Anse Couleuvre. Terminus de la route D10. Ici commence le sentier pédestre de 17 km « Prêcheur-Grand-Rivière » menant à Grand-Rivière, le village le plus septentrional de l’île. Aux abords de la rivière Couleuvre, un petit stationnement ombragé (mieux vaut arriver tôt)permet de garer son auto pour la journée. Un immense panneau sur lequel est dessinée une carte du sentier indique le niveau de la randonnée, le nombre de kilomètres, le temps approximatif pour se rendre à destination (six heures), les difficultés en cours de route, les curiosités, les panoramas, les lieux pour se baigner. Entretenu et protégé par l’Office national des forêts avec le soutien du Conseil général de la Martinique, chaque itinéraire pédestre dispose en début de parcours d’un large plan détaillé du terrain avec des conseils. « La marche est une pratique ancienne sur l'île explique Jacques Bellanger, guide de montagne en Martinique. On nomme ces sentiers des “ traces ”. Elles sont l’oeuvre des Amérindiens, puis des esclaves qui fuyaient les plantations et des habitants qui parcouraient à pied ces petits chemins pour aller vendre leur marchandise à Saint-Pierre, capitale économique et culturelle de la Martinique avant l’éruption de la montagne Pelée en 1902. » Le sentier Prêcheur-Grand-Rivière évolue de col en col en jouant à cache-cache avec la mer. En début de parcours, le randonneur peut accéder par des traces secondaires à de jolies criques sauvages entaillées à flanc de montagne. La baignade y est délicieuse. Le chemin monte longuement en forêt, longe des ravins, descend, traverse un ruisseau, puis remonte en dessinant de longs serpentins à travers une jungle peuplée de fleurs, de bambous, de fougères géantes… La Martinique propose environ une trentaine de sentiers balisés qui respectent les normes nationales et internationales de la marche. La couleur du marquage représente la longueur et non la difficulté : le jaune équivaut à une randonnée d’un à trois kilomètres ; le bleu, de trois à douze kilomètres et le rouge, de plus de 12 km. On ne conçoit pas encore sur l’île l’organisation de randonnées de plusieurs jours, à l’image des grandes randonnées (GR) en France métropole. Les grands classiques Au nord, le sentier Prêcheur-Grand-Rivière, bien sûr, mais aussi « Les Gorges de la falaise », dans la commune d’Ajoupa-Bouillon. Cette randonnée de 90 minutes, « pied dans l’eau », consiste à remonter un torrent jusqu’à une cascade. Des falaises tapissées de mousse surplombent la gorge de 100 mètres. Dans la forêt, tout est gigantesque. Les fougères sont colossales, les bambous géants et les arbres, qui soutiennent une végétation abondante d’épiphytes, dépassent parfois 40 mètres. Les inconditionnels de la marche en montagne grimperont la montagne Pelée (1397 mètres) jusqu’au cratère. Courte en distance, cette randonnée requiert de la résistance : c’est une marche pas trop longue, d’environ huit kilomètres, mais au dénivelé brutal. Les plus endurants pourront aussi choisir les sentiers raides des pitons du Carbet qui mènent au sommet du morne Chapeau-Nègre (911 m) et du piton Lacroix (1197 m). Le parcours offre des vues vertigineuses sur le piton Dumauzet, la baie de Fort-de-France et la côte caraïbe. En quatre heures de marche, on évolue d’un sommet à l’autre, au beau milieu d’une végétation hygrophile. Au sommet du piton Lacroix émerge une succession de pics verts aux allures de montagnes russes. On se croirait en Suisse. Canal et mangrove Plus facile ? Le canal de Beauregard (aussi appelé canal des Esclaves) à Fonds-Saint-Denis, une promenade historique de sept kilomètres le long d’un ancien canal d’irrigation construit sur le flanc du morne des Cadets, en 1777, par des esclaves. La réserve naturelle de la Caravelle aussi, sur la route de Trinité. Quatre curiosités majeures sur cette presqu’île : la forêt sèche, la mangrove, la géologie et l’histoire à travers l’intrigante et mythique Habitation Dubuc. Au sud se trouve le fameux « sentier des Caps ». L’itinéraire exceptionnel traverse quelques-unes des plus belles plages de la Martinique, dont celle des Salines. De l’anse Trabaud, à quatre kilomètres de Sainte-Anne, on suit les balises bleues au terme d’une randonnée de 28 kilomètres. Le sentier alterne entre mangrove, falaises et paysage aride comme la Savane, des pétrifications, un ancien marais salant. L’érosion des sols combinée à la sécheresse a transformé ce biotope en un paysage désertique et aride. Les longs cactus plantés dans le sable rappellent parfois l’Arizona. Sur ce petit territoire — 80 km de long par 35 km de large —, la biodiversité des paysages est frappante. On peut passer un mois en Martinique sans jamais mettre les pieds à la plage. En vrac Se procurer: auprès du Comité martiniquais du tourisme (514 844-8566), à l’aéroport Aimé Césaire ou dans les hôtels, la carte IGN « Martinique terre de randonnée », publiée par la société Pub et Map pour la description des randonnées. Tenir bon: pour les amateurs de cross-country, chaque année, en mai, est organisé un raid, le «Tchimbé Raid», qui parcourt les plus beaux sentiers de randonnée du nord de la Martinique. La course traverse l’île d’est en ouest sur 80 kilomètres, avec un dénivelé positif de 4600 mètres. Du 16 juin au 2 juillet 2023 aura lieu en Martinique organise son sixième Festival international de la Randonnée . Se renseigner: www.martinique-ffrandonnée.fr

  • Souvenirs d'une journée à Kastelorizo

    À une vingtaine de minutes en bateau de la ville de Kas, au sud de la Turquie, il y a une île grecque d’une extrême fraîcheur, la plus petite des îles du Dodécanèse, qui mérite la croisière ne serait-ce que pour une journée. Un caillou de quelques arpents de rocaille, piqué de broussailles et de jasmins, avec un port en amphithéâtre bordé de maisons néoclassiques aux couleurs vives et d’augustes dômes d’églises qui témoignent d’une prospérité passée. Difficile d’imaginer qu’au siècle dernier, Kastelorizo, cette petite île grecque d’à peine neuf kilomètres carrés qui a servi en 1991 de décor au film italien Mediterraneo, du réalisateur Gabriele Salvatores — primé meilleur film étranger aux Oscar —, comptait quelque 15 000 âmes. À présent, il n’en reste que 300, auxquelles s’ajoutent quelques ouvriers, fonctionnaires et enseignants venus du reste de la Grèce, la garnison de l’armée grecque et sa frange de permanents et les appelés qui y font leur service militaire. Des Anglais, des Allemands, des Gréco-Australiens, des Italiens aussi, qui retapent de vielles maisons et y passent l’été. Pourtant, Kastelorizo, plutôt difficile à pointer sur une carte de la Grèce, a déjà connu un passé florissant. Elle fut habitée par les Mycéniens, puis les Doriens, un temps hellénisée par les successeurs d’Alexandre le Grand, puis dominée par les Romains avant d’appartenir à l’Empire byzantin, ensuite aux chevaliers de l’Ordre de Saint-Jean et aux mamelouks d’Égypte. Mais c’est sous le règne ottoman que l’île a surtout prospéré. La flotte locale entretenait alors des relations commerciales avec plusieurs villes d’Anatolie, ainsi qu’avec d’autres îles grecques. Elle fut longtemps le territoire le plus oriental de l’Europe, jusqu’à l’entrée de Chypre dans l’Union européenne, et une halte commerciale importante entre Beyrouth et Le Pirée. En 1911, Kastelorizo est occupée par le royaume d’Italie, vit une certaine liberté entre 1913 et 1915, avant de changer maintes fois de mains jusqu’en 1945. Tantôt les Français, tantôt les Anglais, longtemps les Italiens. Elle sera bombardée par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale, reprise en 1945 par les Britanniques et, ultimo, intégrée à la Grèce en 1948. Quant au film Mediterraneo, il raconte l’histoire de huit soldats italiens débarqués en 1941 sur cette île au cadre onirique pour une mission d’observation. Privés de radio et de bateau, ils sont livrés à eux-mêmes. Au fil du temps, ils tissent des rapports d’amitié, voire d’amour avec la population locale, composée exclusivement de femmes, d’enfants, de vieillards et d’un pope italophone. Les hommes en âge de se battre ont tous été déportés lors d’un raid allemand. Kastelorizo n’a plus que 300 âmes, qui y vivent de la construction, de la pêche artisanale et du tourisme. On y retrouve une école primaire, un collège et un lycée, une vingtaine d’églises et de petites chapelles, un minaret et une mosquée devenue musée, des ruines de châteaux… L’île ne produit aucune denrée et il n’y a pas d’eau. Tout est importé de Rhodes ou de Kas, en Turquie. L’île abrite un débarcadère, une station de police, un bureau de poste, la police du port, la garde côtière, une banque, deux épiceries, une boulangerie et une promenade parsemée de terrasses d’où l’on peut observer, en sirotant son ouzo à l’ombre d’une tonnelle, le pêcheur sur son bateau, les enfants jouer au foot, les parties de jacquet entre hommes et les chats ronronner de bonheur. Megisti, Meis, Castelrosso, Kastelorizo Si les Turcs l’appellent Meis, les Arabes Mayas, les Italiens Castelrosso, les Français Kastelorizo et les Grecs Kastellorizo, son nom d’origine, qui date de l’Antiquité, est Megisti. Selon la légende, Megistus, un prince de Crète, aurait été le premier colon à débarquer sur l’île. Sauf que les archéologues ont aussi déniché des traces de peuplement néolithique. L’histoire demeure donc un peu floue, ce qui ajoute encore plus de mystère à cette île lointaine. La baie est gardée par la forteresse des chevaliers de Saint-Jean. Construite sur des rochers rouges, les Italiens la surnommèrent Kastel Rosso, reprise en Kastellorizo par les Grecs. L’unique village de ce rocher aux rives déchiquetées continue, lui, de porter le nom de Megisti. C’est autour du port, le lieu de rendez-vous de tous, que la vie se déroule, pour boire un café, un verre de vin ou un ouzo sous la tonnelle d’un bistro. Et déguster calmars frits, poisson grillé, salade grecque, tomates et feuilles de vigne farcies, baklavas, katoumari, revani et stravos. Une île d’exception, mais difficile d’accès. On est loin ici des foules de Mykonos, Santorino, Corfou, Lesbos, Samos, de la Crète… Kastelorizo se trouve à une demi-journée en bateau d’Athènes, à quatre heures de Rhodes et à vingt minutes de la ville de Kas, sur la Riviera turque. L’avion reste le moyen de transport le plus rapide, surtout en été, alors que l’offre augmente. Une heure de vol d’Athènes à Rhodes et 25 minutes de Rhodes à Kastelorizo. Le hic, c’est qu’une fois à Rhodes, en fonction du prochain vol pour Kastelorizo, il faudra peut-être passer une nuit ou deux dans la capitale, l’occasion de se promener dans les ruelles de la vieille ville, de visiter le palais du Grand Maître et de marcher sur la voie des chevaliers. À Kastelorizo, ni circulation, ni stress. Un mini-aéroport grand comme un mouchoir de poche et une seule piste d’atterrissage d’à peine 800 mètres de long. Un seul taxi, une seule navette et une seule route asphaltée qui mène au seul village. Pas de voitures, ou si peu, et de très petite taille. Un crochet C’est de Kas, en Turquie, que nous avons pris le bateau pour Megisti. Une décision de dernière minute lors d’un voyage dans le sud de la Turquie. Un crochet le temps d’une journée. « La traversée ne dure que 20 minutes », m’avait dit Fethi Öcel, directeur chez Koptur, une agence réceptive spécialisée dans les voyages sur mesure en Turquie. « Vous allez pouvoir vérifier si le café grec est meilleur que le turc, l’ouzo meilleur que le raki et les baklavas si différents. » Vendu ! La suite fut simple. Il a suffi de laisser son passeport, la veille au soir, à l’agence qui gère le bateau — le visa pour entrer en Turquie permet de sortir du pays et d’y revenir pendant 90 jours. Le traversier accoste au petit port de Kastelorizo vers 10h30 et repart à 15h30. Ce qui laisse cinq heures pour explorer l’île. Le temps d’une randonnée au sommet de la montagne pour admirer la vue sur le port, d’une virée dans les ruelles de l’île et d’un repas. Et d’un repérage des hébergements de charme pour la prochaine fois. Car on rêve de revenir sur cette îlette absolument ravissante avec ses maisons colorées à deux étages, toutes garnies d’un balcon en bois et d’un fronton néoclassique à l’italienne. Et ses petites places pavées et fleuries de bougainvilliers, si apaisantes qu’on voudrait s’y installer à vie pour lire, écrire, peindre, dessiner, discuter de tout, se balader, jouer au backgammon, danser le sirtaki… avec Zorba. Les plages de sable fin ne champignonnent pas à Kastelorizo, l’île étant plutôt rocailleuse. Mais à chacun de trouver sa petite baie secrète. Certains hôtels ont aménagé des échelles qui plongent dans la mer turquoise. Il est aussi possible de nager près de la promenade du port de l’île ou d’embarquer à bord d’un caïque à destination d’îlots tout autour, où la baignade est plaisante. Le clou de la place ? La grotte bleue située au sud de l’île, à quelques minutes en caïque. On dit que c’est l’une des plus belles grottes marines de la Méditerranée. D’une longueur de 75 mètres, elle cacherait une jolie palette de couleurs et une décoration en stalactites du feu de Dieu. Du quai, nous marchons à travers d’anarchiques ruelles bordées de maisons en ruine et couvertes de ronces, avant d’emprunter l’escalier de pierre blanche en colimaçon — 400 marches et une mise en jambe assurée, qui mène en une vingtaine de minutes au sommet de la falaise. En haut, la vue sur le port en amphithéâtre, les maisons aux toits de tuiles rouges, les dômes d’églises, les vestiges de châteaux, la mer Méditerranée et la cité de Kas, en face, avec ses maisons blanches posées sur les Taurus qui se jettent dans la mer, est franchement spectaculaire. S’y rendre. Soit en avion depuis Athènes, via Rhodes, avec Olympic Air, ou en traversier à partir de Rhodes (quatre heures), ou encore de la petite ville de Kas, sur la Riviera turque (20 minutes). Dans ce dernier cas, l’agence de voyage qui offre la traversée en bateau, Meis Express, est une bonne option. Le coût : 35 euros. Assurez-vous d’avoir votre passeport et votre visa en règle pour la Turquie. Vous devrez laisser votre passeport la veille aux autorités, qui vous le rendront au retour de Kastelorizo. Une option pour se rendre en Turquie est Turkish Airlines, qui propose trois fois par semaine un vol direct vers l’aéroport d’Istanbul-Ataturk. De là, plusieurs vols quotidiens sont offerts vers Antalya et/ou Dalaman, dans le sud du pays. La location d’une voiture peut se faire aux aéroports. Où dormir. L’hôtel-boutique Maki, situé dans la ville historique de Kas, sur la côte turquoise, est une bonne adresse. Demander une chambre qui donne sur la mer avec vue sur l’île de Kastelorizo, à quelque sept kilomètres de là. Par contre, si vous souhaitez loger à Kastelorizo, une adresse qui revient souvent dans les guides est l’hôtel Mediterraneo. L’endroit a été joliment décoré par sa propriétaire, l’architecte française Marie Rivalant. Une maison de vacances raffinée, les pieds dans l’eau. Et il paraît que les confitures servies au petit-déjeuner sont absolument divines.

  • Un cocktail de thalassothérapie, de soleil et de dépaysement en Tunisie

    Une cure de thalasso en Tunisie ? Après tout, ce petit pays d’Afrique du Nord a une longue tradition de bien-être. Il n’y a qu’à visiter les ruines des thermes d’Antonin, à Carthage, le plus vaste ensemble thermal romain en sol africain, pour le constater. Puis, il y a le soleil au rendez-vous 300 jours par année, le charme des habitants, les très bons légumes, un dépaysement assuré et des coûts de séjour alléchants. En dépit des turbulences politiques qui traversent la Tunisie depuis 2010 et font battre de l’aile l’industrie touristique, les professionnels n’ont jamais baissé les bras. Que les prix ! Dans le but de ramener les touristes qui ont déserté le pays. Le secteur est animé par l’ambition d’une montée de gamme au niveau mondial. « En matière de thermalisme et d’hydrothérapie, la Tunisie se classe deuxième au monde après la France », précise le Dr Anis Sellem, gérontopsychiatre, gériatre et directeur du centre de thalasso Le Télès, au Kenz Royal Hotel, à Sousse. « Mon pays est parmi les meilleurs en matière de normes, d’architecture et de qualité des services. » Une norme internationale Et pas question de perdre sa place. Depuis deux ans, l’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie est à mettre en vigueur une norme internationale de qualité en thalasso, l’ISO 17 680, qui sera appliquée dans les 60 centres bordant les 1300 kilomètres de côtes de la Tunisie. « Cette nouvelle norme, élaborée par des experts et des professionnels, assurera aux curistes des prestations d’excellence, explique Anis Sellem. La griffe ISO contribuera aussi à maintenir et à renforcer le positionnement de la thalassothérapie tunisienne dans le classement mondial, ainsi que sa commercialisation. » La thalassothérapie est l’utilisation combinée, sous surveillance médicale et dans un but préventif et curatif, des bienfaits du climat marin, de l’eau de mer, des boues marines, des algues, des sables et autres substances extraites du milieu vivant qu’est l’océan. « Impossible de reproduire ailleurs qu’au bord de la mer ce traitement thérapeutique particulièrement indiqué dans les cas de rhumatismes dégénératifs, de douleurs vertébrales, de troubles du sommeil et de certaines affections dermatologiques », soutient le Dr Anis Sellem. L’eau de mer est riche en ions négatifs, sels minéraux et oligo-éléments. Toutes ces substances contribuent au bon fonctionnement de l’organisme.Un cocktail antistress assuré ! La cure de découverte expérimentée ce jour-là dure trois heures et demie et comprend le gommage ou l’enveloppement d’algues, le modelage du dos sous pluie marine chaude, le parcours phlébologique pour jambes fatiguées, avec jets sous-marins, la marche à contre-courant sur des galets et dans une eau de mer allant de 32 °C à 17 °C, et un massage traditionnel. Prévention Après quelques jours à voyager dans le pays, me voilà donc dans le hammam du Télès, plongée dans un nuage de vapeur au parfum de jasmin, enduite d’un savon noir gras, puis livrée aux mains énergétiques de Reyda qui, avec son gant de crêpe noir, me frotte le corps entier avant d’appliquer le ghassoul pour le nettoyage final. Juré qu’un tel bain remet le facteur sur le vélo ! Le savon noir est un pilier de la cosmétique orientale dont les bienfaits sont reconnus depuis des siècles. Seuls les pays du Maghreb ont choisi de le faire perdurer. Il a des vertus purificatrices et des avantages dermiques, prépare la peau à l’exfoliation des cellules mortes. On l’utilise lors de gommages. « Ici, on ne guérit pas, on fait de la prévention, explique le médecin. Chaque cure, qu’elle soit minceur, antitabac, fibromyalgie, anti-âge, sommeil… est une mise en marche pour retrouver la forme, reprendre de bonnes habitudes, apaiser un mental survolté et évacuer le stress.» La cure Entre chaque traitement, un moment de détente dans un salon aux couleurs du désert dont la décoration évoque la Tunisie : briques de Tozeur, mosaïque de l’amphithéâtre romain d’El Jem, vases de l’île de Djerba, luminaires à base de bois, verre soufflé et cuivre, écritures berbères, fleurs… Un magnifique mélange entre tradition et modernité qui rappelle le voyage qui se termine. « Je recommande aux visiteurs venus explorer la Tunisie qui veulent expérimenter nos soins de thalasso une cure de quatre jours minimum, et préférablement en fin de voyage pour soulager maux de dos et de jambes, dit Anis Sellem. On revient plus reposé de son voyage. Et nous offrons une cure spécifiquement pour les golfeurs ! » Pour vous aider à préparer votre voyage, contactez Voyages Gama Mirabel.

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  • En Vrac | Tourisme Aventure Hélène Clément

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