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  • Photo du rédacteurHélène Clément

Québec - Ciel, la relâche



Les enfants en relâche scolaire et leurs parents sont invités dès demain à prendre la Route des sciences de Laval. Au menu de la semaine: observation d'une éclipse lunaire, ateliers sur le système solaire, chasse aux étoiles, partie de pêche blanche, jeu sur le thème du brassage des gènes parentaux...


Décidément, Tourisme Laval, en partenariat avec le Cosmodôme - Camp spatial, le Musée Armand-Frappier, le parc de la Rivière-des-Mille-Îles, le Centre d'interprétation de l'eau et le Club des astronomes de Laval, a concocté là un bien beau programme pour stimuler neurones et muscles. Objectif Lune... pour commencer!

C'est en voyant son ombre sur la Lune, lors d'une éclipse totale, que les Anciens ont découvert que la Terre était ronde. Aujourd'hui, c'est la pollution de la planète qu'on peut observer en scrutant le disque lunaire voilé de brun foncé. Les éclipses lunaires fascinent. Elles se produisent lorsque le Soleil, la Terre et la Lune, dans cet ordre, se trouvent presque alignés.

Pouvait-on rêver mieux qu'une éclipse lunaire, dans la nuit de samedi à dimanche, comme préambule à la première Route des sciences à Laval (www.tourismelaval.comroutedessciences), organisée dans le cadre de la semaine de relâche scolaire, du 3 au 11 mars? Avant de prendre le chemin de l'observatoire du Centre de la nature pour observer l'éclipse en compagnie des membres du Club des astronomes amateurs de Laval à Sainte-Rose, le Cosmodôme invite, à 14h, enfants et parents à une conférence sur le thème «L'éclipse de lune démystifiée». Question de mieux comprendre le phénomène!

Le Cosmodôme propose aussi aux jeunes, pendant la relâche, une traversée du système solaire à l'échelle des planètes. Par la même occasion, ils pourront voir une véritable roche lunaire ainsi qu'un scaphandre des missions Apollo de la NASA.

Un camp de trois jours donne également aux enfants prêts à décoller un aperçu de ce qu'est l'exploration spatiale: essai d'une chaise multiaxe (garder sa concentration en étant assis là-dessus n'est pas une mince affaire!), réalisation d'une mission spatiale, essai de simulateurs d'entraînement et dégustation de nourriture spatiale. Quant aux enfants de cinq à huit ans, ils sont conviés à la découverte de l'univers par des jeux et des bricolages sur le thème de l'espace.

De gènes et de microbes

Toute la semaine, les activités se poursuivent au Musée Armand-Frappier. Seul musée dédié exclusivement aux biosciences au Québec, ce petit bijou, animé par des étudiants universitaires à la maîtrise ou au doctorat en biosciences, célèbre l'oeuvre du docteur Armand Frappier, microbiologiste pasteurien et apôtre de la médecine préventive.

À l'âge de 19 ans, la mère d'Armand Frappier meurt de tuberculose. Le passionné de chimie ne sera pas chimiste mais médecin. Il se rend compte que le succès de la lutte contre la tuberculose réside dans la prévention et non dans la recherche d'un traitement. À l'Institut Pasteur de Paris, il sera l'élève des découvreurs du vaccin antituberculeux BCG: Albert Calmette et Camille Guérin. En 1975, il fonde l'Institut Armand-Frappier qui, depuis 1998, fait partie de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), organe de l'Université du Québec.

Le Musée Armand-Frappier propose son exposition MicroZoo qui, notamment, présente le monde des micro-organismes ainsi que leurs méfaits, leur utilité et leurs habitats. D'Antonie van Leeuwenhoek, qui découvrit protozoaires et bactéries à l'aide de microscopes de sa confection, à Montagnier et Gallo, les investigateurs du virus du sida, petits et grands scientifiques en herbe maîtriseront plutôt bien le monde de l'infiniment petit à la fin de leur visite.

Sur le thème de la génétique et de l'hérédité, les guides du musée tenteront, à l'aide du jeu Un air de famille, d'expliquer comment un trait physique se transmet d'un parent à son enfant et pourquoi nous avons les yeux bleus, bruns ou verts. À l'aide de boîtiers représentant parents et bébés, les participants auront le mandat de reconstituer leur génotype et leur phénotype.

De la rivière à la table

Pour sa part, le Centre d'interprétation de l'eau de Laval organise des visites guidées de son usine de traitement de l'eau potable à Sainte-Rose, salle de contrôle et laboratoire au programme. L'accent sera mis sur les mesures adoptées pour contrer parasites, bactéries et virus indésirables dans l'eau de consommation. Le matériel de démonstration mis à la disposition des jeunes présentera les étapes successives du processus de traitement de l'eau.

Après la visite commentée, les jeunes et leurs parents sont invités à jeter un coup d'oeil sur des pièces de collection uniques au Québec qui seront exposées dans le nouveau musée du C.I.EAU, dont l'ouverture est prévue pour octobre 2007.

La Route des sciences se poursuit à l'extérieur, au parc de la Rivière-des-Mille-Îles, avec une initiation à la pêche blanche. Toujours sur le thème de la découverte, les participants apprendront à préparer brimbale et dandinette, à percer un trou dans la glace et, bien sûr, à taquiner perchaude, grand brochet, doré et omble de fontaine. Et grâce au programme «Pêche en herbe» de la Fondation de la faune du Québec, les jeunes qui auront participé à l'activité recevront un permis de pêche qui sera valide jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de 18 ans.

Le programme se prolongera ainsi toute la semaine avec diverses activités spéciales. Par exemple, la Ville de Laval, qui participe aussi à la Route des sciences, présentera des animations dans ses bibliothèques. Sujets abordés: écosystèmes, espèces animales et végétales, espèces en péril et cohabitation de l'homme avec la nature. À mettre à l'agenda, donc, les ateliers «À la découverte du système solaire» pour une initiation aux planètes, aux comètes et aux astéroïdes... Publié dans le Devoir du 2 mars 2007


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