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Photo du rédacteurHélène Clément

Remettre Haïti sur les rails


Photo: ministère du Tourisme d’Haïti La ministre haïtienne du Tourisme, Stéphanie Balmir Villedrouin, se donne deux ans pour ramener les touristes dans l’île d’Hispaniola. Elle était de passage à Montréal il y a quelques jours.

Déterminée à remettre son pays sur la carte touristique du monde et à refaire d’Haïti une des destinations favorites dans la Caraïbe, la ministre haïtienne du Tourisme, Stéphanie Balmir Villedrouin, se donne deux ans pour ramener les touristes dans la partie ouest de l’île d’Hispaniola.


Article publié dans le Devoir du 15 septembre 2012

« Nous mettons les bouchées doubles pour changer l’image d’Haïti et remettre le pays sur les rails du tourisme de loisir », a-t-elle expliqué lors de son passage à Montréal, il y a quelques jours. « Formation de cadres et de personnels, réhabilitation des installations existantes, construction d’infrastructures, campagne de changement d’image… C’est sur tous les fronts que travaille Haïti pour redorer son image de destination touristique de choix. »


Un plan d’action


En tournée promotionnelle à Montréal, la ministre du Tourisme a présenté un plan d’action précis qui devrait permettre la création de 10 000 emplois en Haïti et le retour des touristes. Elle s’est adressée à quelque 70 personnes, des membres du gouvernement haïtien et de la diaspora, des représentants du ministère du Tourisme du Québec, de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) et du Collège Montmorency, des agents de voyages et des voyagistes.


Mme Balmir Villedrouin a aussi engagé des discussions avec plusieurs institutions québécoises intéressées à participer au développement du tourisme en Haïti. Un éventuel accord avec l’Université McGill a notamment été évoqué, pour la mise en place d’un programme de langues française, anglaise et espagnole. « La formation étant la priorité du ministère du Tourisme haïtien, il manquait cette tangente langues au projet », a dit Stéphanie Balmir Villedrouin. Elle a aussi indiqué « que l’Institut de tourisme et d’hôtellerie, en collaboration avec le Collège Montmorency, poursuivra son programme de formation de formateurs en Haïti ».


La ministre a aussi rencontré Anna Malito, présidente de Vacances Tours Mont-Royal, pour « rétablir le contact ». « TMR, maintenant propriété de Tran sat AT, canalisait beaucoup de touristes dans les années 1980 sur la côte des Arcadins », a-t-elle rappelé.


L’engagement de Transat


Bien qu’il soit prématuré de parler d’un programme sur Haïti, Transat a confirmé avoir des discussions avec les représentants du pays et ne pas fermer la porte à de futurs forfaits vacances. « Nous sommes prêts à appuyer la relance d’Haïti en tant que destination voyage dans la mesure où les infrastructures touristiques nécessaires seront en place, affirme Debbie Cabana, porte-parole de Transat.


Le voyagiste confirme aussi son engagement auprès d’Haïti en bonifiant son programme de vol et en augmentant le nombre de sièges vers la destination. « Nous avons toujours eu un vol par semaine, à l’année, sur Haïti », poursuit Debbie Cabana.


« Nous avons invité TMR à venir faire une visite de repérage cet automne, a souligné la ministre. Il a aussi été envisagé, à court terme, d’organiser un forfait pour la diaspora. Cent trente mille Haïtiens vivent actuellement au Québec. »


La version définitive du projet de développement touristique d’Haïti pourrait être dévoilée lors du troisième forum d’affaires Québec-Haïti, organisé par Incas Productions, qui se tiendra sur la côte des Arcadins les 15 et 16 novembre 2012 et qui portera sur le tourisme. Pourquoi là-bas ? « Un événement qui parle d’Haïti, pour Haïti, doit se dérouler en Haïti », a conclu la ministre.

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